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| | Agenda artistique de septembre! | |
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Kationok Modérateur


 | Sujet: Agenda artistique de septembre! Jeu 28 Sep 2023 - 17:43 | |
| 1914 : August Macke, peintre expressionniste allemand August Macke en 1908. Autoportrait au chapeau, 1909 BIOGRAPHIE August Macke (1887-1914) n'aura vécu que 27 ans, mais sa peinture est forte et diversifiée. Parfois rattaché à l'expressionnisme allemand, il a en réalité beaucoup évolué malgré la brièveté de sa carrière artistique. Il naît le 3 janvier 1887 à Meschede (Rhénanie-Du-Nord-Westphalie) où son père exerce les fonctions d'ingénieur des Ponts et Chaussées. De 1904 à 1906, il suit les cours de l'Académie des Beaux-arts de Düsseldorf et simultanément les cours du soir de l'Ecole des Arts décoratifs afin de ne pas se limiter aux sujets les plus académiques. A l'été 1907, il se rend pour la première fois à Paris où il découvre l'impressionnisme à travers les œuvres de Manet, Degas, Seurat, Pissarro. Macke fera ensuite un séjour dans l'atelier d'études de Lovis Corinth (1858-1925) à Berlin. Il y rencontre Bernard Koehler, grand collectionneur et futur mécène du Cavalier bleu. Il voyage ensuite en France et en Italie pour acquérir quelques œuvres pour la collection Koehler. Bernard Koehler est l'oncle de sa future femme, Elizabeth Gerhardt, qu'il épouse en 1909. Le voyage de noces se déroule à Paris où August Macke peint l'Autoportrait au chapeau. Macke. Femme de l'artiste, 1909
De retour en Allemagne, le couple s'installe à Tegernsee, à cinquante kilomètres de Munich où Macke peindra environ deux cents tableaux. En 1911, les époux décident de s'installer à Bonn. Macke se rapproche de Franz Marc et de Vassily Kandinsky et participe à l'élaboration de l'Almanach de Cavalier bleu (1912) qui formalise les principes de l'expressionnisme allemand. En févier 1912, Macke participe à l'exposition du Cavalier bleu chez Tannhäuser, à Munich, mais cette exposition le déçoit. Il s'éloigne alors de Kandinsky et du Cavalier bleu et peindra même en 1913 une Caricature du Cavalier bleu. En 1913, Macke voyage en Tunisie avec Paul Klee et Louis Molliet. Il y peint de nombreuses aquarelles. Mobilisé en 1914 August Macke trouve la mort sur le front de Champagne le 26 septembre 1914. OEUVRE L'impressionnisme et le fauvisme A l'Académie des Beaux-arts de Düsseldorf de 1904 à 1906, August Macke reçoit une formation très académique. Son évolution vers l'impressionnisme est liée à ses voyages à Paris à partir de 1907. Il n'a alors que 20 ans. De retour à Bonn, il travaille en plein air selon l'approche impressionniste.  La période qu'il passe avec son épouse à Tegernsee, près de Munich (1909-1911), est marquée par une abondante production d'inspiration impressionniste et fauve. Outre l'influence de Cézanne, on retrouve dans ces toiles les principes de composition des Fauves (Henri Matisse, André Derain, Maurice de Vlaminck, Raoul Dufy, Kees van Dongen). Dès 1907 d'ailleurs, Macke, conformément au fauvisme, attache à la couleur une importance déterminante : « J'ai mis maintenant tout mon salut dans la recherche de la couleur pure ». L'expressionnisme L'expressionnisme apparaît comme une sorte de radicalisation du fauvisme. A partir de 1911, sous l'influence de Franz Marc, Vassily Kandinsky et d'Alexej von Jawlensky, Macke évolue vers l'expressionisme. Mais cette collaboration sera de courte durée. Après avoir participé à l'exposition du Cavalier bleu en 1912, il s'éloigne des expressionnistes. Le cubisme et l'affirmation d'une singularité A partir de 1913, August Macke va s'inspirer du cubisme ainsi que de la peinture de Robert Delaunay (1885-1941) pour évoquer des thèmes de la vie quotidienne (promenades, loisirs, personnages). L'influence de Delaunay est particulièrement présente dans un tableau comme Baigneuses et ville à l'arrière-plan. Les aquarelles Au printemps 1914, Macke voyage en Tunisie avec Paul Klee (1879-1940) et Louis Molliet (1880-1962). Au cours de ce voyage, il peint vingt cinq aquarelles qui élargissent encore son expérience picturale. Ainsi, en quelques années, August Macke aura parcouru toutes les tendances picturales de son époque. Le rattacher à l'expressionnisme allemand est particulièrement réducteur. Macke est un peintre de la contemplation du réel qu'il évoque en s'appropriant des techniques variées.   | |
|  | | Kationok Modérateur


 | Sujet: Re: Agenda artistique de septembre! Ven 29 Sep 2023 - 18:29 | |
| 1865 : Suzanne Valadon, peintre française Suzanne Valadon, née Marie-Clémentine Valadon le 23 septembre 1865 à Bessines-sur-Gartempe et morte le 7 avril 1938 à Paris, est une artiste peintre et graveuse française.Ses œuvres sont conservées dans de nombreux musées dont le musée national d'Art moderne à Paris, le Metropolitan Museum of Art à New York, le musée de Grenoble, le musée des Beaux-Arts de Lyon. Une exposition permanente lui est dédiée dans sa ville natale.Suzanne Valadon - autoportrait
BIOGRAPHIE Marie-Clémentine Valadon naît le 23 septembre 1865 à Bessines-sur-Gartempe, en Haute-Vienne.Marie-Clémentine Valadon et sa mère, Madeleine Valadon, blanchisseuse, vivent à Montmartre. Marie-Clémentine Valadon devient acrobate de cirque en 1880 jusqu’à ce qu’une chute mette fin prématurément à cette activité. C'est alors qu'elle se rapproche de la sphère artistique et devient modèle pour les artistes sous le nom de Maria. Elle les observe en posant et apprend ainsi leurs techniques. C’est à cette occasion qu’elle fait la connaissance du peintre Pierre Puvis de Chavannes. Elle pose également pour Auguste Renoir, qui devient aussi son amant. Elle est modèle pour Théophile Alexandre Steinlen, Jean-Jacques Henner et Federico Zandomeneghi. C'est Henri de Toulouse-Lautrec qui lui donne le nom de Suzanne Valadon en référence à l'épisode biblique de Suzanne et les Vieillards. Elle a également plusieurs admirateurs dont Miquel Utrillo, un ingénieur catalan, promoteur des arts, peintre, homme de lettres et critique d'art (journaliste).[url=https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks?authors=Suzanne Valadon]Suzanne Valadon[/url] Autoportrait - 1883 - [url=https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks?locations=centre national d%27art et de culture Georges-Pompidou]centre national d'art et de culture Georges-Pompidou[/url] À 18 ans, elle attend un fils, Maurice, qui naît le 26 décembre 1883 et dont elle dit ne pas connaître le père. C'est à ce moment qu'elle réalise sa première œuvre signée Suzanne Valadon : un autoportrait au paste. À cette époque, elle fait des dessins, surtout des portraits, à la mine de plomb, au fusain et à la sanguine. Cela devient son activité principale jusqu'en 1909.[url=https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks?authors=Suzanne Valadon]Suzanne Valadon[/url] Autoportrait - 1903 - mine de plomb -[url=https://art.rmngp.fr/fr/library/artworks?locations=centre national d%27art et de culture Georges-Pompidou]centre national d'art et de culture Georges-Pompidou[/url] Miquel Utrillo, qui s'intéresse à l'enfant, vient régulièrement en visite chez les Valadon. En 1886, Marie-Clémentine et sa mère déménagent rue Tourlaque, dans la maison où Henri de Toulouse-Lautrec loue un atelier. Très vite, ils font connaissance. Elle devient son modèle ainsi que sa maîtresse. Il fera d’elle le portrait intitulé Gueule de bois.Toulouse Lautrec, La gueule de bois, 1888, Cambridge, Fogg Art Museum Elle l'accompagne partout pendant ses escapades nocturnes. Après avoir découvert par hasard quelques dessins faits par elle, il lui conseille de les montrer à Edgar Degas. Celui-ci est enthousiaste, et Suzanne Valadon devient son élève et sa protégée.Son fils, appelé à sa naissance Maurice Valadon, prend en 1891 le nom de Maurice Utrillo, nom de famille de Miquel Utrillo, son père putatif, lorsque celui-ci le reconnaît.Il faut attendre 1892 pour que Suzanne Valadon commence à pratiquer la peinture à l'huile. Elle peint des natures mortes, des bouquets et des paysages marqués par la force de leur composition et leurs couleurs vibrantes. Elle s'inspire aussi de son entourage, ainsi elle brosse les portraits de son fils et de sa mère. Elle peint également des nus.Elle a une relation avec Erik Satie en 1893. Il lui aurait proposé le mariage au matin de leur première nuit. Seule relation intime connue du musicien, elle le laisse, comme il dira, avec « rien, à part une froide solitude qui remplit la tête avec du vide et le cœur avec de la peine ».Portrait d'Erik Satie (1893), huile sur toile, Paris, musée national d'Art moderne. En 1894, Suzanne Valadon expose pour la première fois à la galerie Le Barc de Boutteville en 1893 et 1894, puis au Salon de la Société nationale des beaux-arts (5 dessins)Autoportrait (1902), Suzanne Valadon - sanguine -Musée de Montmartre, Paris XVIIIe Suzanne Valadon (French, 1865-1938) Ma Fiere a Quatre Ans - sanguine
Portrait de Maurice Utrillo ( son fils ) (1921), huile sur toile, Paris, musée de Montmartre. Elle devient la maîtresse de Paul Mousis, agent de change et ami d'Erik Satie, qu'elle épouse en 1896. Le couple s’installe alors au 12, rue Cortot, en haut de la butte Montmartre. Ce mariage lui donne une stabilité financière qui lui permet de se consacrer à sa peinture et à l'éducation de son fils.
dessin de son fils Utrillo en 1892 dessin de son fils Utrillo, assis nu sur un lit - 1895 Avant le bain (1908), pierre noire et pastel, New York, Metropolitan Museum of Art.
Après le bain (1908), pierre noire et pastel, Genève, Petit Palais. Son mariage prend fin en 1909, année où elle expose au Salon d'Automne à Paris (dont elle deviendra Sociétaire jusqu'en 1933). Elle se met en ménage avec l'ami de son fils, le peintre André Utter (1886-1948), qu’elle épouse en 1914. Cette union, houleuse, durera près de trente ans. André Utter en Adam et elle-même en Ève figurent sur l’une de ses toiles les plus connues Adam et Ève (Paris, musée national d'Art moderne). Il s'agit d'une époque où elle oriente ses œuvres vers un plus grand naturalisme comme on le remarque dans La petite fille au miroir (collection particulière) ou La tireuse de cartes (Les amis du Petit Palais, Genève).Marie Coca et sa fille (1913), huile sur toile, musée des Beaux-Arts de Lyon.
Le Lancement du filet (1914), huile sur toile, musée des Beaux-Arts de Nancy.
Nus (1919), huile sur toile, musée d'art de São Paulo.
La Poupée abandonnée (1921), huile sur toile, Washington, National Museum of Women in the Arts.
Edgar Degas — pour qui elle n'a jamais posé, malgré ce que l'on dit souvent — remarquant les lignes vives de ses esquisses et de ses peintures, encourage ses efforts en lui achetant et collectionnant ses premiers dessins. Elle connaît de son vivant le succès et réussit à se mettre à l’abri des difficultés financières de sa jeunesse, pourvoyant aux besoins de son fils.La Chambre bleue (1923), huile sur toile, Paris, musée national d'Art moderne. Les Baigneuses (1923), huile sur toile, musée d'Arts de Nantes. Nu couché (1928), huile sur toile, New York, Metropolitan Museum of Art. Nature morte au lapin et à la perdrix (1930), huile sur toile, Lausanne, Fondation de l'Hermitage. Berthe Weill la soutiendra efficacement en lui permettant de participer, dans ses galeries successives, à 15 expositions de groupe et en lui offrant 3 expositions personnelles (1915, 1927 et 1928).En 1923, Suzanne Valadon achète avec Utter le château de Saint-Bernard, au nord de Lyon, pour tenter d'entraver l'alcoolisme de son fils. Maurice Utrillo peint le château ainsi que l’église ou encore le restaurant du village.À la fin de sa vie, Suzanne Valadon se lie d'amitié avec le peintre Gazi-Igna Ghirei, dit Gazi le Tatar (1900-1975) et, poussée par cette rencontre, se remet à peindre. Elle participe alors aux expositions de groupe organisées par la Société des femmes artistes modernes (FAM), créée en 1931.Elle meurt le 7 avril 1938 à Paris, entourée de ses amis peintres André Derain, Pablo Picasso, Georges Braque et Georges Kars, lequel dessine son ultime portrait ce jour-là. Elle est inhumée, le 9 avril 1938, au cimetière parisien de Saint-OuenLe modèlePortraits de Suzanne ValadonThéophile Steinlen Portrait de Suzanne Valadon (vers 1880), Vernon, musée Alphonse-Georges-Poulain.
Auguste Renoir, Suzanne Valadon (vers 1885), Washington, D.C., National Gallery of Art.
Miquel Utrillo i Morlius: Portrait de Suzanne Valadon (1891), musée Cau Ferrat, Sitges.
Erik Satie, Suzanne Valadon (1893), Paris, musée national d'Art moderne
Suzanne Valadon a posé pour des peintres comme Auguste Renoir, Pierre Puvis de Chavannes, Henri de Toulouse-Lautrec (Gueule de bois), Edmond Heuzé (Portrait de Suzanne Valadon), Jean-Eugène Clary (Suzanne Valadon à vingt ans, vers 1887, huile sur toile, Paris, musée d'Orsay).  | |
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